lundi 29 juin 2015

Korine Côté - Spectacle humour - 3 juillet - Tadoussac


Korine Côté nous présentera son premier spectacle d'humour le vendredi 3 juillet à la salle Bord de l'Eau de Tadoussac. Comme l'humoriste a été encensée par la critique, on gage qu'un bon moment peut être passé avec elle !



Korine Côté est une jeune humoriste diplômée de l'École Nationale de l'humour qui a fait partie de l'émission Les 5 prochains sur ICI ARTV. Elle était aux côtés d'Étienne Dano, de Pierre Hébert, de Kim Lizotte et de Guillaume Wagner.

Après de nombreuses années sur scène, Korine Côté se lance dans un grand projet : un spectacle d'humour en solo intitulé "Mon Show". Sur scène, elle se moque de son quotidien, des événements triviaux qui lui sont arrivés : un spectacle dans lequel on se reconnaît et où l'on rit beaucoup, car ce qui est arrivé à Korine Côté nous est déjà arrivé ou peut nous arriver !

Pour la petite anecdote, Korine Côté a construit elle-même le banc qui sert de décor à son spectacle, l'humoriste a confié au journal Le Devoir :
"On a convenu d’une scénographie minimaliste : pas de décor, juste un projecteur, un tabouret, essentiellement. Et donc, dans cet esprit, j’ai moi-même “gossé” mon seul accessoire, c’est-à-dire mon banc", conclut-elle, hilare, encore amusée par le souvenir de sa virée dans l’atelier de menuiserie de l’un de ses amis.




Critique du spectacle de Korine Côté


Depuis le début du Festival Juste pour rire, l’humoriste, qu’on connaît notamment grâce à ses participations à Un gars le soir, Cliptoman et Les gars des vues, «s’échauffe» sur la petite scène de la Salle Claude-Léveillée de la Place des Arts. Et, si le contenu que Korine offre dans ce contexte est représentatif de la totalité de son one woman show, on pourrait assister à la naissance d’une grande vedette comique.
"Korine Côté au Festival Juste pour rire : un excellent premier jet"
- Le Huffington Post Québec


Les esclaffements enthousiastes et ravis de spectateurs attendris rendaient hommage au charme efficace de la jeune humoriste.  
"Korine Coté - Au-delà de son show"
- Voir Sagueney/Alma


Elle se moque ensuite des émissions de cuisine. Il y en a tellement, dit-elle, que bientôt, on présentera des recettes au bulletin de nouvelles. «L'accident a fait cinq morts, après la pause, on arrose le jambon!», demeurera sa meilleure ligne de la soirée.
"Korine Côté, la moqueuse"
- La Presse.ca





vendredi 26 juin 2015

Classement des gagnants du concours photo #Tadoufest


Après avoir regardé toutes vos photos #Tadoufest, nous avons choisi les 10 meilleures : félicitations à vous ! On félicite d'autant plus May Aube B Élément pour sa super photo qui allie le paysage de Tadoussac avec les artistes du Festival, et qui remporte donc 2 passeports Découvertes pour le Festival de la Chanson de Tadoussac 2016 ! A l'année Prochaine !



ssim.element
May Aube B Élément


maubobinette
M A U L ' A B R I C O T


3
marilarivi


4
davidevansphotos
David Evans
5
janiewonka
Janie Wonka


6
beclh
Béatrice Cloutier-Hébert


7
juliesimard12
JS


8
Blaisegagnon
@Blaisegagnon


miliestg
Emilie St-Gelais


10
Laurie
@laurie29538234





mardi 23 juin 2015

Programmation estivale 2015 - Musique, humour et Cirque


Le Festival de la Chanson s'est terminé après 3 jours de grand soleil, mais les festivités continuent à Tadoussac ! Le 3 juillet, la saison estivale du Festival de la Chanson de Tadoussac débute avec une programmation pour tous les goûts !







L'association Festival de la Chanson de Tadoussac ne s'occupe pas uniquement de l'organisation d'un festival, elle est aussi un diffuseur de spectacles qui tend à promouvoir la culture en région tout au long de l'été. Du 3 juillet au 27 août, le festival de la Chanson vous propose à Tadoussac une douzaine de spectacle, allant de la musique country au rap, de la musique classique au pop-folk, de spectacles d'humour au cirque.


Vendredi 3 juillet : Korine Côté (humour)

Samedi 4 juillet : Socalled

Jeudi 9 juillet : Saratoga (Tournée Découverte)

Jeudi 16 juillet : Florent Vollant

Vendredi 17 juillet : Tire le Coyote

Jeudi 23 juillet : 2 Girls

Vendredi 24 juillet : Maxime Landry

Mardi 28 juillet : Steve Diamond (humour)

Vendredi 14 août : Burletta à 4 Temps (famille)

Vendredi 14 août : Michel Robichaud (Tournée Découverte)

Mercredi 19 août : Sylvain Larocque (humour)

Samedi 22 août : Quatuor I Musici




Les spectacles auront lieu à la salle Bord de l’Eau, (sous-sol de l’église de Tadoussac), à 20h, sauf Socalled (22h), Saratoga & Michel Robichaud (21h), au Café du Fjord et Burletta à 4 Temps à l’Église à 15h.


Info Billetterie

La Billetterie de Tadoussac sera ouverte Mardi, Mercredi, Jeudi et Vendredi et vous accueillera de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

La Billetterie sera exceptionnellement ouverte les Samedis 4 juillet et 22 août pour les spectacles de Socalled et de Quatuor I Musici.

Une Billetterie sera aussi en place sur les lieux-mêmes et les soirs-mêmes des spectacles.


Voici une liste d'écoute des artistes de la programmation estivale :




Plus d'info ici

vendredi 19 juin 2015

Jour 2 du Festival 2015 : parcours photo du vendredi - Partie 2


Parcours photo du jour 2 du Festival de la Chanson de Tadoussac. Seconde Partie.

Suivez le Festival en direct sur Facebook, Twitter et Instagram !



19h45 - Dimoné - Scène Hydro-Québec

Photo : Michel Pinault

20h - Benoît Paradis Trio - Salle Marie Clarisse



20h30 - Nicolas Jules - Le Gibard


Photo : Valérie Nadeau
21h30 - Ten Strings and A Goat Skin - Le Gibard


21h45 - Shauit - Scène Télé-Québec

Photo : Michel Pinault

22h15 - Ayrad - Auberge de Jeunesse


23h - Daran - Salle Marie-Clarisse


Photo : Michel Pinault

0h - Milk Bone - Salle du Bord de l'Eau

Photo : Michel Pinault

samedi 13 juin 2015

Jour 2 du Festival 2015 : parcours photo du vendredi - Partie 1


Parcours photo du jour 2 du Festival de la Chanson de Tadoussac. Première Partie.

Suivez le Festival en direct sur Facebook, Twitter et Instagram !




14h - Joey Robin Haché - Scène Télé-Québec



14h30 - Boby Lapointe Repiqué - Scène Hydro-Québec

Photo : Michel Pinault

15h30 - Sandra Le Couteur - Verrière de l'hôtel de Tadoussac


Photo : Michel Pinault
16h - Stef Paquette - Scène Télé-Québec


16h30 - Éric Goulet - Scène Hydro-Québec



17h - Chemins d'écriture - Bistro de la Baie



19h - Juliette Gréco - Scène Desjardins



19h30 - Sarah Olivier - Scène Télé-Québec


Photo : Michel Pinault



vendredi 12 juin 2015

Jour 1 du Festival 2015 : parcours photo du jeudi


Parcours photo du jour 1 du Festival de la Chanson de Tadoussac.

Suivez le Festival en direct sur FacebookTwitter et Instagram !




20h - Jacques Michel - Scène Desjardins





20h30 - Joey Robin Haché - Le Gibard

21h30 - Ten Strings And A Goat Skin - Le Gibard



22h - Chemins d'écriture - Scène Desjardins



22h30 - Raton Lover - Café du Fjord


23h30 - Mehdi Cayenne Club - Eauberge de Jeunesse


0h30 - Dylan Perron et Élixir de Gumbo - Café du Fjord


1h - Clay and Friends - Eauberge de Jeunesse




Suivez le Festival sur Facebook, Twitter et Instagram !






jeudi 11 juin 2015

Chemins d'écriture 2015 : Actualité des quelques changements


Les artistes des Chemins d'écriture sont arrivés samedi soir à Tadoussac ; ils ont commencé les ateliers avec Xavier Lacouture dimanche matin. On vous fait donc un petit compte-rendu de leur venue et des changements de dernière minute !


Xavier Lacouture entouré de Jérôme Charette-Pépin, Pascale Picard, Chantal Archambault, Michel Robichaud, Samuele, Anthony Roussel, Joanie Michaud et Rimo.





Samedi soir, il y a eu un petit changement de dernière minute : Samuele, qui était la semaine dernière au Chemins d'écriture de la 
SPACQ, remplace Pierre-Luc Martel qui ne peut plus se joindre à l'atelier
Voilà quelques images de cétacés revenus en surface, faire le plein d'air après une plongée dans les profondeurs de la page blanche - Xavier


Retrouvez toutes les archives des Chemins d'écriture sur son nouveau site : chemins-ecriture.tumblr.com


Nouvel horaire des spectacles

Les artistes des Chemins d'écriture vous montreront leur travail le jeudi 11 juin à 22h dans la scène Desjardins, juste après le concert de Jacques Michel. Ce spectacle est gratuit.

Ils se produiront aussi au Bistro de la Baie les vendredi 12 et samedi 13 juin, de 14h à 17h30, selon l'ordre suivant (attention, quelques changements d'horaire) :



VENDREDI
14h00 - Pascale Picard 
14h25 - Anthony Roussel 
14h50 - Samuele 
15h15 - Rimo
Entracte (15h40-16h)
16h00 - Joanie Michaud
16h25 - Jérôme Charette-Pépin
16h50 - Michel Robichaud
17h15 - Chantal Archambault (Saratoga)


SAMEDI
14h00 - Chantal Archambault (Saratoga)
14h25 - Pascale Picard
14h50 - Anthony Roussel
15h15 - Samuele
Entracte (15h40-16h)
 16h - Rimo
16h25 - Jérôme Charette-Pépin
16h50 - Michel Robichaud






mercredi 10 juin 2015

[Article actualisé] - Avis aux festivaliers : lettre info - actualité


Le festival approchant, voici quelques info pour vous, amis festivaliers, pour répondre à vos questions et préparer au mieux votre venue au Festival de la Chanson de Tadoussac !



Aller à Tadoussac et retour :

Bus pour aller à Tadoussac depuis Québec
Départ : Vendredi à midi à la Gare du Palais
Arrivée : Tadoussac, vers 16h
Prix : 20 $ – Le paiement se fait sur place en argent comptant.

Bus pour retourner à Québec depuis Tadoussac
Départ : Dimanche à midi
Arrivée : vers 16h à la Gare du Palais
Prix : 20 $ – Le paiement se fait sur place en argent comptant.

Pour les réservations, contactez Marie-Hélène à cette adresse : coordination.festivaltadoussac@gmail.com

Camping

2 campings sont prévus :
  • Pour les VR : à 5 km du village en direction des Dunes (sur le stationnement pavé du Centre d’interprétation des Dunes uniquement).
  • Cette année, le camping du Festival est relocalisé : pour les tentes et les petits VR (type Westfalia), terrain des loisirs, 286 rue de la Falaise.
Il n’est pas nécessaire de réserver votre place de camping.
Des personnes sur place vous aideront au stationnement dans les campings.

Attention :
  • Camping terrain des loisirs : stationnement et toilettes chimiques et un point d’eau commun (potable) 
  • Notez bien qu’il n’y a pas de douches : prévoyez d’être autonome pour votre toilette quotidienne !
  • Aucun animal ni feu de camp individuel ne sont permis sur le site.
  • Nous vous demandons de respecter le voisinage et de réduire la pollution sonore.

Transport

Les stationnements sont limités dans le village, il est préférable que vous restiez stationnés à votre hébergement. 
Veuillez utiliser votre voiture le moins possible, utilisez les navettes mises en places.

Les navettes sont toutes les 25 à 35 minutes et vous mènent des campings jusqu'aux points principaux du festival. Surveillez les affichages aux points d'arrêts

Festival

Trois billetteries sont disponibles dans le village (sous des chapiteaux) :
  • Billetterie principale à côté de l'église
  • Une billetterie sur le site Télé-Québec 
  • Une billetterie sur le site Belle gueule






Cette année le festival a créé un club de soutien : en échange de votre soutien, nous vous offrons des prix et des surprises ! Les ventes se font aux billetteries. Plus d'info ici.

Rendez-vous au Disquaire La Fabrique culturelle pour ramener vos artistes préférés à la maison !
Surveillez le disquaire, il y aura des séances de dédicaces !

Si vous voulez une photo de vos jolies faces, cherchez Laura, doudoune bleu et appareil photo en mains !




Connexion

Une connexion Free wifi est mise en place par la ville : tadoussac-gratuit-free
Une fois connecté, envoyez vos #Tadoufest sur Twitter et Instagram pour participer au concours photo : plus d'info ici.

Surveillez Facebook et Twitter, nous vous communiquerons les dernières nouvelles du festival (changements d'horaire, annulations et autres informations).



Bon festival !!

mardi 9 juin 2015

Entrevue avec Paul Piché


Paul Piché sera au Festival de la Chanson de Tadoussac avec le collectif Légendes d'un Peuple ; nous lui avons posé quelques questions : dans cette entrevue, Paul Piché nous parle du personnage qu'il chante, Papineau, d'humanisme, de chanson engagée, de l'avenir du Québec et de ses projets.



  • Bonjour Paul Piché, je vous remercie d’avoir accepté de répondre à cette petite entrevue. Vous serez présent au Festival de la Chanson de Tadoussac en juin car vous faites partie du collectif Légendes d’un Peuple, un projet réalisé par Alexandre Belliard : avez-vous accepté d’emblée le projet lorsqu’il vous l’a été présenté ?

Sans aucune hésitation! La démarche d’Alexandre Béliard avait déjà tout mon respect. La qualité des chansons nous assurait d’un spectacle important.


  • Dans l’album du collectif Légendes d’un Peuple, vous chantez la chanson « Papineau », connaissiez-vous ce personnage historique ?

L’offre qu’Alexandre m’a faite d’incarner Louis-Joseph Papineau était pour moi irrésistible. Je connaissais et admirais ce grand personnage historique encore négligé aujourd’hui à mon avis. La clarté et la profondeur de son engagement lui ont valu la réputation d’un homme intelligent. Mais son humanisme, son amour du peuple et son modernisme devraient nous inspirer chaque jour.



  • Est-ce que votre participation au projet Légende d’un peuple est dans la suite de votre engagement politique ?

Parfaitement ! Mon engagement et mon besoin d’expression artistique s’y rencontrent

  • Pensez-vous qu’il est important de rappeler l’histoire du Québec ? 

C’est essentiel. C’est ce qui nous fait humains. La conscience de l’autre, de ceux passés et de ceux à venir.

  • En 2007, vous avez écrit l’essai De notre inconscient collectif?, un essai qui évoque les formes de répétition temporelle : pensez-vous que l’humanité est vouée à continuellement se répéter ?

C’était une observation qu’on pourrait qualifier de sociologique ou d’anthropologique à propos du retour cyclique des modes. Une des leçons qu’on peut tirer de cette observation n’est pas que l’humanité est condamnée à se répéter, mais plutôt que la société humaine semble se servir du principe de répétition cyclique des modes à l’insu de chaque individu comme d’un outil pour intégrer des changements. Ce serait donc un comportement collectif inconscient qui permet une lente, mais solide évolution de nos valeurs. 

  • Vous êtes connu pour avoir écrit de nombreuses chansons engagées, votre opinion nous intéresse : pensez-vous que la chanson engagée existe encore dans la société actuelle ?

Bien sûr! Elle a été qualifiée ainsi à une certaine époque où il fallait renverser l’ordre des choses. Aujourd’hui la chanson engagée est plus intégrée dans le travail général des artistes. On retrouve l’engagement et la préoccupation sociale chez de nombreux artistes sans qu’ils ne soient classifiés d’engagés.

  • En 2013, vous avez reçu le prix « Artisan de la Fête Nationale » : êtes-vous toujours autant engagé dans les mouvements nationaux et patriotiques ? 

Certainement! Faire du Québec un pays est la première de mes causes puisqu’elle nous place devant la responsabilité de s’occuper de nous-mêmes. Elle nous oblige à définir notre rapport et nos responsabilités face à l’existence. Face au reste de l’humanité… Allons-nous encore longtemps laisser d’autres décider à notre place de tous les enjeux de notre vie collective et de notre rapport aux autres nations. Allons nous laisser des politiciens de l’Alberta ou de Terre-Neuve décider pour nous ce que devrait être notre politique environnementale. Si oui, toutes mes causes en souffriraient… et franchement, j’en serais gêné.

  • Votre dernier album date de 2009, avez-vous le projet d’en réaliser un nouveau ? Écrivez-vous toujours ?

Oui j’écris… de plus en plus en fait ces jours-ci… 
Alors… Au plaisir… ;)





Festival de la Chanson de Tadoussac

Légendes d'un Peuple
Vendredi 12 juin 22h - Scène Desjardins




lundi 8 juin 2015

Entrevue avec Sarah Olivier


Sarah Olivier a répondu nos questions : elle nous parle ici de son premier album Pink Galina, de chants grégoriens, de Miss Coquette, d'Hildegard Von Bigen et de son amour pour la scène.



  • Bonjour Sarah Olivier, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Commençons par le début : qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?

Bonjour! Je suis parisienne depuis plusieurs générations et aussi suisse ! 
Mon père, Olivier O O.Olivier était peintre et ma mère galeriste, j’étais donc tout le temps entourée d’artistes assez fous je dois dire… je suis donc tombée dans la marmite du rêve et de la poésie toute petite !




  • Vous venez de sortir votre premier album Pink Galina : comment le nom de l’album vous est-il venu ?

C’est le nom d’une des chansons de l’album. Je suis issue de la chanson française réaliste mais j’ai aussi de nombreuses autres inspirations, comme les musiques traditionnelles, le rock and roll anglais, les chants grégoriens; le blues etc… Pink Galina brouille les pistes et relie le Sud au Nord… je me sens vraiment à l’intersection de ces influences musicales et littéraires.

  • Dans l’ensemble, vos morceaux installent directement l’auditeur dans une atmosphère feutrée, sensuelle, intimiste….lors de vos concerts transformez-vous la scène en cabaret ?

J’essaye de sublimer la réalité et de la décaler, sur scène j’installe aussi une atmosphère bien particulière et j’essaye de m’adapter aussi aux différents endroits où je joue, je suis très sensible aux énergies des lieux et évidemment des gens.




  • Qui est Miss Coquette ? 

C’est une jeune-fille qui divague et rêve tout en étant éveillée. Elle s’imagine tout en restant dans son canapé en cuir, que des tas de gens arrivent chez elle, qu’elle part pour une virée nocturne où elle fait des rencontres surprenantes, elle voyage depuis son salon. Une sorte de voyage méditatif…. On ne sais plus très bien si elle rêve ou si elle vit vraiment ce qu’elle ressent…

  • Vous avez une carrière déjà bien remplie, vous avez fait du théâtre, de la danse, du cabaret, un peu de cinéma…qu’est-ce qui vous plaît dans la chanson ?

Ce qui me plaît avant tout c’est l’écriture, ce moment de solitude où tout est possible. Je suis aussi totalement accroc à la scène. Dans la chanson je peux faire exister tout mon univers. Mes histoires, ma musique, ma poésie, mon auto-dérision, mes rêves, mon personnage scénique et bien sûr le contact avec le public est viscéral !

  • Avec le morceau « Ophélie », votre album se termine par une note assez sombre, il donne même des frissons ! C’est un morceau très intense ! Outre le personnage shakespearien, qui est Ophélie dans votre album ? Quelle fin annonce-t-elle – si ce n’est celle de l’album ?

Merci ! C’est sombre oui, mais et c’est en même temps une renaissance, c’est une fin qui s’ouvre vers un « ailleurs ». Une envolée lyrique qui déploie ses ailes vers un monde imaginaire plus intérieur. C’est comme une mue…




  • Une autre question sur ce morceau incroyable « Ophélie », qui dure 11 minutes, il finit l’album en beauté : comment avez-vous pensé le morceau ? Dans quelle langue chantez-vous à la fin ?

J’ai mis beaucoup de temps à le construire, j’ai écris le texte il ya assez longtemps et la musique m’est venue en essayant de faire des boucles avec mon harmonica… ensuite tout m’est apparu lipide quand j’ai découvert Hildegard Von Bigen, qui est une mystique allemande du XIIe siècle ! C’est une des premières figures féministes, la première abbesse, complètement désincarnée, elle avait des visions, était très connectée avec le cosmos, savait soigner avec les plantes, bref une sorte de sorcière établie !! J’ai donc décidé de reprendre un des chants qu’elle avait composé et c’est en latin. 

  • Êtes-vous déjà venue à Tadoussac ?

Non c’est la toute première fois et j’en suis ravie!

  • Quelles sont vos influences au niveau des musiques francophones ?

J’en ai beaucoup!
J’adore Barbara, Boris Vian, Gainsbourg, Arletty, Pauline carton, Bashung, Les Rita Mitsouko, Ravel, Debussy, Le Cirque des Mirages, Bab.x, Fantazio….. la liste est longue!!

  • Qu’écoutez-vous en ce moment ?

Pierre Lapointe et Lana del Rey


Festival de la Chanson de Tadoussac

Vendredi 12 juin 19h30 - Scène Télé-Québec
Samedi 13 juin 19h30 - Scène Télé-Québec







dimanche 7 juin 2015

Entrevue avec Mehdi Cayenne Club


Mehdi Cayenne Club a sorti récemment un nouveau morceau, "Je te vois": à cette occasion, nous sommes allés lui poser quelques questions. Dans cette entrevue, Mehdi nous parle de la Compagnie Créole, de Gaston Miron, d'un "vibe" funk rétro-futuriste/bruitiste et de ciré jaune.




  • Bonjour Mehdi Cayenne Club, merci d’avoir accepté cette petite entrevue. Alors pour commencer, une petite précision : vous êtes un trio, c’est ça ? 
Parfois! Mehdi Cayenne Club c'est un vaisseau d'or, un club d'évadés de prison, une prison qui se trouve dans nos têtes. Alors des fois c'est moi et mes multiples identités – mais c'est aussi François Gravel qui tire la langue de ses claviers et Olivier Bernatchez qui carambole ses percussions. 


  • Quelles sont vos influences musicales francophones ?
En vrac : Chopin, IAM, Jean Leloup, la Compagnie Créole, Richard Desjardins, Amadou et Mariam, Brigitte Fontaine, les Colocs, Amédé Ardoin... Dans mes collègues de la relève, je pense à Alaclair Ensemble, Klô Pelgag, FET NAT, Violett Pi, le Havre, Caltâr-Bateau, et d'autres encore!




  • La vidéo pour le morceau « L’art pour l’art » est pleine d’humour et d’autodérision, ce qui rend vos paroles pessimistes plutôt ironiques : comment avez-vous pensé la réalisation de la vidéo ? Quel message vouliez-vous faire passer ?

Je ne suis pas friand de messages, mais vu que le texte est assez revendicateur/à fleur de peau, j'aimais bien l'idée d'incarner un protagoniste empreint de fausse noblesse, avec ses larmes de crocodile... Histoire de sortir du paradigme « Vois comment le monde va mal, regarde dans mes yeux, je suis le chevalier blanc de la chanson francophone! », et de rappeler qu'en quelque sorte, nous avons tous les mains sales...

J'aime bien les parallèles entre les trois tableaux : rockstar, politicien, clown... Et puis surtout le rôle des jeunes : tour à tour victimes, employés, louangeurs, clients, et puis prédateurs. 

Ça rentrait dans un des sous-textes majeurs de l'album NA NA BOO BOO : si vous mettez des bâtons dans les roues à la jeunesse, elle vous mangera tout rond. J'aime bien cette juxtaposition entre tendre et impitoyable – et dans le contexte du vidéoclip, entre célébration et destruction.


  • Vous avez sorti un nouveau morceau extrait de votre nouvel album Aube qui sortira à l’automne. Le morceau « Je te vois » a des sonorités un peu plus pop que votre dernier album NA NA BOO BOO, qu’est-ce qui vous a inspiré ce changement ?

Je continue à explorer l'immédiateté dans mes chansons – à mon sens mes chansons sont toujours pop! La majorité de mon intérêt en chanson est la juxtaposition entre des éléments familiers et des éléments plus étranges.

NA NA BOO BOO  était plus abrasif, plus « punk-rock ». Cet album est plus subtil, plus mélodramatique aussi : j'ai fusionné mes chansons qui pour l'occasion, étaient hyper-romantiques, lyriques, très classiques – Van Gogh avec une guitare – avec des influences trip-hop, old-school funk, ghettotech, R&B. Dans mes chansons, il y a toujours des dimensions sacrées et profanes qui se chevauchent.




  • Le morceau « Je te vois » est très mystérieux et intriguant : qui est cette princesse du vent à la langue d’oiseau ?

Ah, mystère! J'ai été à l'époque foudroyé par une rencontre, de laquelle m'est venu un torrent de textes et de chansons... « Aube » est un album en forme d'histoire, un amour impossible sous fond de film noir. Tout l'album raconte la relation entre ces deux personnages, avec des images sorties du quotidien qui laissent transparaître des inspirations d'hymnes, d'odes au sacré, et puis des éléments dérangeants, à la limite du thriller. Comme Amélie Poulain dans un film de David Lynch.


  • Vos textes sont très poétiques, avez-vous des influences littéraires précises à ce niveau-là ? Qu’est-ce qui inspire l’écriture de vos textes ?

J'écris depuis que j'ai six ans – c'est ce que je fais depuis le plus longtemps dans ma vie. C'est ma manière de comprendre le monde qui m'habite et qui m'entoure. C'est drôle : j'ai grandi au Québec, en Acadie et en Ontario, mais je suis d'origine Algérienne et Française, et on retrouve ça dans mes textes... Je suis issu de 14 générations d'Imams Sufi (la branche mystique de l'Islam), où l'on retrouve une sensibilité poétique où je me retrouve – mélangé avec des images du quotidien qui se réfèrent à leur manière au sacré, comme le faisait si bien Jacques Prévert, par exemple. J'ai l'impression d'opérer dans une tradition assez lyrique, romantique et humaniste – je pense à Sol (Marc Favreau), Gérald Godin, Léonard Cohen, ou Romain Gary par exemple... Mais surtout pour cet album, peut-être. À d'autres moments j'ai des goûts poétiques beaucoup fractionnés, déconstructifs (William Burroughs, Gaston Miron)...

Toutes ces références littéraires et cette description de ma démarche artistique me donnent une allure très réfléchie. Mais ces réponses n'existent que parce que vous me posez la question. En fait je tâtonne dans le noir comme tout le monde, et j'écris simplement pour que ma flamme vive. 


  • Vous chantez en anglais et en français, avec quelle langue êtes-vous le plus à l’aise sur scène ?

Le français est ma langue maternelle, donc évidemment.... Mais je parle anglais depuis que je suis tout bébé, donc je suis parfaitement bilingue... Ce sont simplement des cultures distinctes, et complémentaires pour moi. 


  • Vous écoutez quoi en ce moment ?

Tom Zé, Death Grips, Archery Guild, Saul Williams, Tribe Called Red, Deerhoof, Betty Davis... J'oriente mon avenir musical proche vers un « vibe » funk rétro-futuriste/bruitiste. On va voir si je récolte ce que je sème!


  • Êtes-vous déjà venus à Tadoussac ?

Non, j'espère avoir la visite de la Grande Baleine à l'Auberge!! Mais franchement j'ai super hâte – et puis François vient du Saguenay (il a « le son du Lac » jusqu'au bout des doigts!), alors il y aura un petit élément de retour aux sources (oui, j'ai la nostalgie facile). Ce sera la grosse fête, en ciré jaune s'il le faut! Ça va être génial. 

Et puis, note finale : merci beaucoup pour ces bonnes questions réfléchies et attentives – j'apprécie énormément. À bientôt sur la route!





Festival de la Chanson de Tadoussac

Jeudi 11 juin 23h30 - Auberge, site Belle Gueule
Vendredi 12 juin 23h30 - Auberge, site Belle Gueule







samedi 6 juin 2015

Entrevue avec Pierre Flynn toute en confidences - Inédit : son nouveau clip


Pierre Flynn sera la semaine prochaine en résidence à Tadoussac pour préparer son concert sur la scène Desjardins le samedi 13 juin. Il a accepté de répondre à nos questions : dans cette entrevue, Pierre Flynn nous parle de son dernier album, de ses méthodes d'écritures, de son étoile, et de Kendrick Lamar.




  • Bonjour Pierre Flynn, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Vous avez sorti en avril un nouvel album intitulé Sur la Terre, cela faisait un petit moment que vous n’aviez pas sorti d’album : qu’est-ce qui vous a poussé à l’écriture de ce nouvel album ?

En fait un auteur-compositeur devrait toujours être en «en écriture». Moi j'ai donné des grands coups et dû attendre ensuite que le réservoir se remplisse. Mes chansons sont plutôt «intérieures» et ça me prend pas mal de temps, de solitude, de vie vécue et de silence pour trouver l'émotion que je veux transmettre. Peut-être je devrais apporter des petits ajustements à ma méthode de travail !

  • Pour la réalisation de votre album, vous vous êtes bien entourés : Éric Goulet, Philippe Brault et Louis-Jean Cormier ont participé aux arrangements musicaux, est-ce vous qui avez fait appel à eux ?

Oui bien sûr. J'ai commencé le projet avec Louis-Jean après nos merveilleuses aventures avec les 12 hommes rapaillés. Par la suite j'avais bien aimé la collaboration d'Éric et de Philippe avec Sylvie Paquette et je suis allé voir de ce côté-là. Je suis bien chanceux d'avoir pu profiter des talents et des lumières de ces trois grands artistes.



  • Le morceau « Étoile étoile » est très touchant, romantique : s’adresse-t-il à quelqu’un en particulier ?

J'ai toujours eu ce côté veilleur de nuit qui demande à l'étoile protection et apaisement pour ses proches, les gens qu'il aime. Comme je suis souvent à l'extérieur et isolé quand j'écris, j'ai souvent ce sentiment de l'exilé qui s'ennuie des siens, de ses amis.


  • La nature est très présente dans votre dernier album, la mer et la montagne filent les morceaux : la nature est-elle une source d’inspiration pour vous ?

La mer, la forêt, la nuit, l'étoile restent ancrées au fond des cœurs comme un besoin de retrouver quelque chose de fondamental et de durable dans un monde de plus en plus synthétique et factice. Surtout pour nous les citadins. Ce sont aussi de puissants symboles qui remontent à la nuit des temps.



  • Votre album est parsemé de morceaux rock, énergiques, dont notamment la chanson « Sirènes » : pouvez-vous nous parler de ce morceau ? 

Le blues et le rock font partie de mon apprentissage. «Sirènes» est une chanson un peu rageuse sur ce besoin qu'on a d'être aimé, vu , entendu, adulé, remarqué, admiré voire célèbre. Bien sûr j'ai choisi un métier où on est complètement à l'abri de ces choses !!!

  • Vous avez choisi le Festival de la Chanson de Tadoussac pour accueillir le premier spectacle de votre nouvel album : qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Aussitôt que la sortie de l'album fut annoncée, nos amis du festival nous ont invités à faire notre début chez eux. C'est mon premier spectacle électrique depuis 11 ans et je suis pas mal fébrile. C'est ce qu'on appelle en bon français un «kickstart». Côté musiciens, je suis gâté : André Papanicolaou, José Major, Jean-Sébastien Fournier et mon vieux chum Mario Légaré.

  • Avant votre concert de samedi soir au festival, vous venez en résidence à Tadoussac pour une pré-production : cela consiste en quoi ? 

Le spectacle sera le résultat d'une semaine intense. Deux journées à Montréal, une journée de route, et deux jours au Centre des loisirs de Tadoussac. Ce n'est pas vraiment une pré-production mais plutôt une petite résidence-camping dans un contexte agréable où nous allons nous attaquer bien sûr aux nouvelles chansons (c'est déjà bien parti avec le lancement), et essayer toutes sortes d'affaires et d'autres pièces dans un spectacle qui continuera d'évoluer.

  • Quelles sont vos influences en matière de musiques francophones ?

Ferré beaucoup à mes débuts, aussi Léveillée, Vigneault, Nougaro, Charlebois et pas mal d'autres.

  • Qu’écoutez-vous en ce moment ?

Sufjan Stevens, Kendrick Lamar, Barbara, le West Trainz d'Éric West-Millette. Mais je m'en veux un peu de ne pas écouter plus de musique par les temps qui courent.





Festival de la Chanson de Tadoussac

Samedi 13 juin à 21h30 - Scène Desjardins